Dans quelques mois, le bureau d’architecture LWA fêtera ses trente ans. Depuis sa création, le bureau s’est développé pour proposer une belle diversification dans les affectations et les finalités des projets. Récemment, il a achevé les travaux de rénovation d’un ancien bâtiment situé dans le centre d’Esch-sur-Alzette pour y implanter ses bureaux. L’approche adoptée était de concilier la préservation des éléments anciens et les exigences techniques d’une rénovation moderne et durable.
À l’issue de son stage d’un an obligatoire au Luxembourg, Louis Weisgerber s’est installé à son compte et a commencé à exercer depuis le grenier de sa maison. Nous étions en 1995. Le bureau d’architecte Louis Weisgerber avait ouvert ses portes. Très vite, Louis Weisgerber a acheté un local pour ses activités mais, quelque dix-huit mois plus tard, l’emplacement était devenu trop petit à la suite de l’engagement des premiers collaborateurs. « J’ai acheté mon premier bâtiment en 2000-2001. Le bureau a ensuite évolué et s’est diversifié au gré d’une grande variété de projets, principalement publics mais aussi privés. Nous avons restauré des églises, des bâtiments classés, construit des écoles, des locaux administratifs, mais aussi des maisons unifamiliales, des résidences, des commerces, des centres sportifs, et même des garages automobiles. Une équipe pluridisciplinaire s’est ainsi mise en place. Nous étions bien installés dans nos locaux. Mais quand j’ai découvert ce bâtiment en plein centre-ville d’Esch, j’ai décidé de le valoriser et d’y implanter nos bureaux », confie Louis Weisgerber.
Le site en question totalise 9 500 mètres carrés. En 1926, l’entrepreneur eschois Moia y avait construit une maison de maître et un bâtiment atelier à l’arrière, séparés par une cour intérieure. On y trouve aussi sept garages en enfilade et des emplacements de stationnement. À l’origine, l’atelier a servi à une société de construction avant d’être occupé par un garagiste, puis par plusieurs petites entreprises. Jusqu’à ce que le bureau d’architecte relève le défi d’en changer l’affectation et d’y installer ses bureaux.
« Le bâtiment proprement dit offre une superficie de 360 mètres carrés. Avant toute chose, nous nous sommes occupés des façades. La façade arrière était recouverte d’un enduit qui n’avait pas fière allure. Nous l’avons doublée et isolée avec des panneaux Trespa® Meteon® Metallics Satin qui s’harmonisent bien avec les châssis alu en RAL 7003 mat. Les mêmes panneaux Trespa®, avec deux faces déco, ont été utilisés sur la façade avant – une façade verte – pour mettre en valeur les ouvertures de fenêtre : les panneaux viennent buter à 90 degrés contre les châssis pour former une sorte de cadre tout autour. Le résultat donne du cachet, de la chaleur », explique Louis Weisgerber.
Le principal enjeu était de tenir compte des exigences techniques et de rectifier les défauts constructifs accumulés au fil des décennies tout en préservant le charme des éléments anciens. « La volonté était de conserver un maximum d’éléments originaux. Nous avons gardé les pierres et la charpente en bois. Nous avons changé le parquet abîmé du rez-de-chaussée en posant un parquet brut de sciage tout en apportant ici et là quelques touches de modernité, notamment par des éléments Trespa®. Par exemple, dans la salle de bains, située sous les combles, les cloisons légères ne sont pas carrelées mais doublées avec des panneaux Trespa® Toplab® blancs. Idem pour les encadrements de fenêtre à l’intérieur, qui ne sont pas plâtrés mais valorisés par des éléments en Toplab® blanc. Ces choix apportent du rythme et du dynamisme ».
La philosophie du bureau d’architecte est axée sur la durabilité. La forme est adaptée à la fonction. La méthode de travail privilégie la sobriété, pour que le client ne se lasse pas au fil du temps. L’objectif est aussi d’éviter de démolir et de refaire, par l’utilisation de matériaux inscrits dans la durabilité et recyclables en fin de vie. « Les gens pensent souvent qu’un bâtiment doit prendre sa patine avec le temps. Du coup, ils n’envisagent pas les produits Trespa®. Mais on ne doit pas toujours voir l’âge du bâtiment. Prenons l’exemple d’une façade de bâtiment scolaire en crépi. Elle va s’altérer avec le temps, parce que les enfants griffonnent et dessinent dessus. Une façade en Trespa® tient dans le temps. Il ne faut pas recommencer le travail, encore et encore. L’investissement est rentabilisé à moyen et long terme. C’est clairement le message qu’il faut faire passer », conclut Louis Weisgerber.