La mobilité confortable et esthétique grâce à un ascenseur privatif

C’est en 2014 que Christophe Desmarez a créé sa société Freed’Home dont la finalité initiale était la vente et l’installation de monte-escaliers Handicare. Mais très vite, l’engouement et la demande croissante ont fait évoluer l’entreprise vers la transformation de salles de bains, l’installation de plateformes élévatrices et la conception d’aménagements de domicile entièrement personnalisés en fonction des besoins.

Ce n’est un secret pour personne. L’espérance de vie s’allonge, notamment grâce aux progrès de la médecine et à un meilleur accès aux soins médicaux, au retour à un mode de vie plus sain et à une alimentation plus équilibrée, à la pratique d’activités sportives et, d’une manière plus générale, au désir légitime de préserver au maximum sa mobilité et son autonomie. Parce que nul n’est à l’abri d’un accident de vie (maladie, accident de la route ou accident de travail, chute à domicile, blessures musculaires et sportives, …), il est parfois nécessaire, voire indispensable de s’interroger sur les possibilités existantes d’adaptation de son espace de vie sur le court et le long terme. Telle l’installation d’un monte-escalier, par exemple, une solution bien connue. Mais d’autres interventions peuvent se révéler plus judicieuses. Christophe Desmarez : « Outre le monte-escalier classique et sa variante pour fauteuil roulant et charges lourdes, à savoir la plateforme élévatrice, d’autres solutions techniques existent. Face aux besoins évolutifs de mobilité confortable dans la maison, l’installation d’un ascenseur privatif garantit un accès facile et pratique aux étages supérieurs, sans nécessiter de gros travaux de construction, contrairement à un ascenseur classique. » Et il précise encore : « Une étude récente a montré que si l’utilisation des ascenseurs traditionnels a diminué en raison des fermetures pendant le confinement, l’intérêt pour les ascenseurs de maison a augmenté au même rythme que celui pour le télétravail. En parallèle, on note que les prix de l’immobilier explosent dans de nombreux pays et dans ce contexte, les gens recherchent des alternatives pour aménager leur logement existant en fonction de leurs nouveaux besoins sans devoir nécessairement envisager un déménagement dans un plain-pied ou une rénovation en profondeur très coûteuse. De plus, le coût financier est tout à fait abordable et la plus-value esthétique des modèles modernes est indéniable. » 

Chaque situation est évidemment unique et doit faire l’objet d’une analyse spécifique. L’aspect mobilité n’est donc pas le seul facteur à prendre en compte. Le critère du confort est devenu essentiel. Christophe Desmarez : « L’ascenseur privatif a beaucoup évolué ces dernières années. Il n’est plus conçu pour un usage rudimentaire mais pour une parfaite intégration à chaque intérieur individuel. Son design moderne et innovant, les nombreuses possibilités de personnalisation et de finition sont un réel atout esthétique, avec l’avantage d’une utilisation facilitée par un panneau de commande intuitif et discret. Aujourd’hui, l’offre s’est fortement élargie, en termes de modèles, de couleurs, de dimensions, de matériaux, de vitrages. Bref, chacun pourra y trouver la solution qui lui correspond le mieux. Ceci explique aussi pourquoi de plus en plus d’architectes proposent d’emblée des solutions d’ascenseurs privatifs dans leurs projets. »   “

« Ce qui nous distingue de la concurrence, c’est que nous nous chargeons de tout, de A à Z. Nous réalisons tous les travaux préparatoires, toutes les découpes nécessaires dans les planchers et plafonds, l’installation et l’entretien. Bref, une approche globale », précise Christophe Desmarez. « En termes de matériel, nous proposons plusieurs marques d’ascenseurs. Telle la marque KALEA du groupe suédois CIBES LIFT, un des plus grands fabricants d’ascenseurs privatifs au monde. Une société d’envergure, bien établie, gage de pérennité et de suivi en pièces de rechange. Et comme chaque situation est spécifique, nous proposons aussi la marque espagnole d’ascenseurs hydrauliques HENIER, spécialisée dans le sur-mesure et les installations dans des espaces plus restreints. Un autre produit intéressant est la cabine ‘through floor’ du fabricant ­WESSEX LIFT, car elle a la particularité de refermer le plafond après son passage, Esthétiquement, on ne voit rien depuis l’étage inférieur si ce n’est la présence de deux rails de coulissement. Cela procure une belle étanchéité », explique-t-il.    

« Il y a deux mois environ, nous avons installé à Ixelles, dans une maison de maître, un ascenseur privatif tout en verre au milieu de la pièce de vie du rez-de-chaussée, à la demande d’une propriétaire qui souhaitait une solution qui ne sacrifie pas l’escalier commun, également utilisé par ses locataires qui occupaient les troisième et quatrième étages. Cet ascenseur en verre devait avoir les dimensions suffisantes pour accueillir éventuellement une chaise roulante plus tard. Après concertation avec l’architecte et la propriétaire, il est apparu que pour des raisons financières et pratiques, il était préférable de ne pas faire descendre la cabine jusqu’au sous-sol mais de soutenir l’ascenseur, qui pesait tout de même 1800 kilos, pour ne pas déformer la structure du sol. Cela impliquait donc de découper le plancher, de poser une plaque d’acier sur des poteaux afin de dissocier l’ascenseur du plancher. Notre équipe a découpé le plancher pour y intégrer le plateau, posé les poteaux, soudé les poteaux, découpé le plancher des étages pour réaliser la trémie de passage de la cabine, renforcé les poutres, monté l’ascenseur et réalisé les finitions. Soit au final environ une semaine de travaux. Il faut savoir qu’une telle installation ne requiert pas d’agrément technique comme l’exige un ascenseur classique mais nous recommandons une maintenance régulière. Nous sommes donc toujours disponibles pour l’entretien et tout dépannage éventuel. »

Le marché des monte-escaliers, plateformes élévatrices et ascenseurs privatifs connaît un bel essor. « D’un à deux ascenseurs privatifs par an, nous sommes passés à une quinzaine il y a trois ans, puis vingt, trente en 2022 et cette année devrait s’achever avec l’installation d’une quarantaine d’exemplaires », confie Christophe Desmarez.